jeudi 21 mars 2013

TDAH

Le TDAH: thème de l'avant-dernier cours sur les élèves en difficultés de comportement.

Le TDA/H est un trouble de plus en plus connu. Il peut être présent chez l'enfant et chez l'adulte. C'est un trouble chronique. Il est possible qu'une personne présente des caractéristiques du trouble de déficit d'attention avec hyperactivité ou encore sans hyperactivité. Bien que la prise de RITALIN soit controversé, les études démontrent que le TDAH est d'ordre neuro-biologique et que la prise de médicament n'a pas d'effet secondaire négatif chez le patient. 


Autrefois, il y avait autant de personnes qui souffraient du TDAH, cependant, c'était moins voyant. En effet, la scolarité étant moins importante à l'époque, lorsqu'un garçon (puisque les garçons en souffrent plus que les filles) avait ''du mal à tenir sur sa chaise, à se concentrer, à mémoriser de l'information et à contenir son impulsivité et son hyperactivité'', bref, à organiser et réguler ses idées et son énergie, il quittait les bancs d'école pour aller travailler physiquement. Aujourd'hui, la scolarité prend plus de place dans la société et on veut que les jeunes terminent au moins leur secondaire. Prendre de la médication pour mieux réguler leurs mécanismes cérébrales ne peut qu'améliorer la vie des gens. 














Même à l'âge adulte, il est possible de se faire prescrire du Ritalin. L'enseignante nous a fait part qu'un couple d'amis souffrait de TDAH et ne le savait pas jusqu'à ce qu'elle les diagnostique en même temps que leur enfant (puisque c'est aussi génétique). La femme, qui était caissière et qui avait de la difficulté à balancer ses caisses à cause de son déficit d'attention, est devenue gérante et l'homme, qui était banquier et qui avait autant de difficulté qu'elle à gérer ses fonctions mentales, est devenu directeur.

Prenez le temps d'observer les symptômes d'une personne souffrant du TDA/H, la prise de médicament pourrait changer votre vie...

Mythes et faits sur le TDAH

Le trouble oppositionnel chez l'enfant

Lors de mon dernier cours universitaire sur les élèves en difficulté de comportement, nous avons vu plus précisément en quoi consistait le trouble de l'opposition chez l'enfant d'âge primaire.

J'ai été bien surprise d'apprendre que cette difficulté chez l'enfant n'est pas d'ordre neurologique: elle est le résultat d'un comportement appris. En fait, le processus s'amorce dès 3 ans. À force de gagner sur les adultes par la manipulation, par la négociation ou tout simplement en défiant l'autorité, l'élève en vient à croire véritablement qu'il est plus rusé et plus fort que les adultes.

J'ai été aussi surprise d'apprendre que, puisque c'est un trouble qui s'est développé et renforcé avec le temps, il est possible de le modifier. En fait, l'enseignante stipulait qu'il suffisait de 2 ou 3 périodes tenaces où l'on démontre à l'enfant que c'est nous qui décidons, par exemple, en utilisant comme conséquence la reprise du temps perdu, pour parvenir à désamorcer, du moins, avec nous, son comportement de dominateur. Puisque c'est un comportement appris que de décider de tout en tant qu'enfant-roi, il est possible de le ''désapprendre'' et donc d'éliminer le trouble. 




Le moment idéal pour confronter jusqu'au bout l'enfant (en utilisant bien sûr des techniques comme intervenir individuellement, éliminer le public, lui faire faire des choix, lui accorder un certain pouvoir puisqu'il en a besoin et le surprendre le plus souvent possible avant que lui tente de nous déstabiliser...) est au début de l'année. Un piège à éviter est qu'il faut vraiment respecter nos engagements: si on dit à l'enfant qu'il va reprendre une heure de perte de temps, on doit être prêt à rester avec lui jusqu'à 5, 6 ou même 7 heures le soir. La ténacité et l'espoir sont les clés pour parvenir à fonctionner avec ce type d'élève en classe. De plus, la collaboration avec les parents est capitale pour parvenir à changer le comportement de l'enfant de façon significative.